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Greffe de l’utérus : la France fait des progrès

24 janvier 2023
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Le Monde publie un bilan des avancées médicales sur la greffe de l’utérus. 

En France, on souligne un double progrès : celui d’une greffe utérine réussie et de la naissance d’un premier enfant aux suites de cette procédure. Pour les personnes atteintes d’une infertilité utérine, c’est-à-dire naissant avec un vagin et un cycle hormonal normal, mais sans utérus, cela représente un espoir renouvelé de pouvoir donner la vie. Loin d’être une avancée rapide et sans embûches, on souligne les neuf années de réflexions et de développements nécessaires pour réaliser, avec succès, la délicate opération chirurgicale. Aujourd’hui, les taux de réussite seraient comparables à ceux de la fécondation in vitro. 

C’est en Suède en 2012 et 2013 que les essais cliniques de greffes utérines ont porté fruit pour une première fois. En effet, une femme de 35 ans auparavant infertile donna naissance, en 2015, au premier enfant issu des suites d’une telle procédure. Bien que l’Arabie Saoudite eût réalisée l’opération avec succès en 2002, l’utérus n’avait pas survécu plus de 99 jours. 

Depuis, plus de 90 greffes de l’utérus ont été réalisées dans le monde et plus de 50 enfants sont né.e.s suite à l’opération. L’élément clé résiderait dans la compatibilité « donneur-receveur, donneuse-receveuse » et dans le respect de nombreux critères d’exclusions pour celles et ceux-ci. Par exemple, la, le donneur, donneuse ne peut avoir accouché par césarienne, avoir un fibrome utérin ou encore être fumeur, fumeuse.

Référence
https://www.lemonde.fr/sciences/article/2023/01/23/la-greffe-d-uterus-une-voie-feconde-pour-porter-un-enfant_6158992_1650684.html

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