Ruba Ghazal, députée de Québec Solidaire en matière d’éducation, a déposé un projet de loi contre les violences sexuelles dans les établissements du préscolaire au secondaire, rapporte Le Devoir. Appuyé par le Parti libéral du Québec et le Parti Québécois, le projet de loi répond à la demande de « La voix des jeunes compte » qui exige une loi-cadre pour prévenir et lutter contre ces violences en milieu scolaire.
Parmi les mesures préventives de la loi 397, on trouve, entre autres, des formations annuelles obligatoires pour le personnel et la direction des établissements scolaires et la présence d’une personne-ressource en matière de violences sexuelles dans les écoles. Un projet de loi similaire avait été déposé en octobre 2021 par Québec Solidaire, mais il n’a pas eu de suite, car il est mort au feuilleton lors du déclenchement des élections.
La porte-parole de Québec Solidaire, Manon Massé, a affirmé que puisqu'« on sait que plus de la moitié des victimes d'infractions sexuelles enregistrées par les corps policiers sont mineures, ça n'a pas de sens qu'on n'ait aucune loi-cadre pour protéger les jeunes du primaire et du secondaire. » Une loi-cadre pour la prévention et la lutte contre les violences sexuelles dans les établissements postsecondaires existe depuis 2017.
Le collectif « La voix des jeunes compte » réclame une loi-cadre depuis cinq ans. La députée de Mercier, Ruba Ghazal, juge que les efforts faits par le ministre Drainville, notamment avec le lancement de la ligne 1 833 DENONCE, ne sont pas suffisants pour faire une réelle différence dans la prévention et la lutte contre les violences sexuelles dans les écoles.
* Des personnes membres de l’équipe de Les 3 sex* étaient présentes lors de la conférence de presse de dimanche dernier. Les 3 sex* appuie ce projet de loi.
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