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Le personnel en éducation de la petite enfance dévalorisé

4 novembre 2023
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La CAQ a décidé que le ratio de 50 % d’éducatrices et d’éducateurs qualifié.e.s dans les services de garde va stagner jusqu'en 2027, rapporte Le Devoir.  Une éducatrice ou un éducateur avec les qualifications peut repérer des problèmes de développement chez l’enfant, souligne Jennifer Maccarone, une députée libérale. « Une éducatrice [ou un éducateur] qualifié[.]e, ce n’est pas une gardienne [ou un gardien], c’est le cœur du développement de la petite enfance », ajoute-t-elle.

Ce ratio était censé augmenter à partir de mars 2024, mais dû au manque de main-d’œuvre, le gouvernement a changé d’avis. Pour Jennifer Maccarone, cette décision représente un manque de valorisation des éducatrices et éducateurs qui vont devoir augmenter leur charge de travail, en plus,de pénaliser les enfants et les familles, selon la députée de Westmount–St-Louis.

Le débuté solidaire, Sol Zanetti, montre l’enjeu féministe derrière ce débat, en soulignant l’octroi de 25 $ l’heure aux futurs étudiant.e.s qui suivront la nouvelle formation accélérée en construction. Il affirme que le gouvernement donne d’emblée aux milieux majoritairement masculins ce qu’il donnera après six ans aux milieux majoritairement féminins. Suzanne Roy, ministre de la Famille, renchérit en démontrant que les bourses offertes pour les études ne sont pas équitables. Par exemple, les trois ans d’études pour devenir éducatrice ou éducateur à la petite enfance sont accompagnés de 9000 $, alors qu’une personne en construction peut avoir des bourses entre 9000 $ et 15 000 $ pour les quatre à six mois d’études.

Référence
https://www.ledevoir.com/politique/quebec/801195/caq-laisse-tomber-educatrices-petite-enfance

femme, biais genré, dénonciation, garderie, sexisme, discrimination de genre, service, féminisme

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