Un gel contraceptif pourrait devenir le premier moyen de contraception disponible pourles personnes produisant des spermatozoïdes, rapporte Radio-Canada. Ce gel, appelé NES/T (Nestorone/Testostérone), bloque la production de spermatozoïdes et est prometteur en termes d’efficacité. Il est réversible, avec un retour à la fertilité après l'arrêt du traitement.
Gabriel Dugger est l’un des 200 hommes cis dans le monde ayant testé ce produit, qui est encore en développement. Jusqu’à aujourd’hui, les résultats des tests sont encourageants. Ils montrent notamment une efficacité supérieure à celle des contraceptifs pour les personnes ayant un utérus. De plus, les hommes cis l’ayant testé n’ont pas vécu d’effets secondaires graves.
Cependant, malgré ces résultats d'étude encourageants, plusieurs années pourraient s’écouler avant que le NES/T soit disponible sur le marché. L’étude, commencée en 2018, est encore en phase de recherche, et les effets secondaires potentiels comme l’acné et les changements d’humeur sont surveillés.
Plusieurs chercheur.e.s, comme le gynécologue français David Serfaty, qui a fondé le Consortium international pour la contraception masculine (ICMC), militent pour une « équité contraceptive » et une implication plus grande des hommes cis dans le contrôle de la fertilité.
Parallèlement, certains hommes cis, faute de méthodes fiables, se tournent vers des approches non reconnues comme la méthode thermique. Ce dispositif, qui maintient les testicules au chaud pour réduire la fertilité, est encore peu étudié et n'est pas recommandé par les expert.e.s en raison de son manque de validation scientifique.
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