L’ancienne correspondante parlementaire Jocelyne Richer a récemment publié un essai intitulé Le sexe du pouvoir dévoilant les expériences vécues par des femmes en politique au Québec et les obstacles auxquels elles sont encore confrontées en 2024, rapporte Le Devoir. 

Dans le cadre de cet essai, Mme Richer a interrogé une soixantaine d’élues ou d’ex-élues. Les témoignages de ces femmes dénoncent un milieu hostile, des remarques sexistes régulières, des attentes différentes en lien avec leur genre ainsi que des structures peu adaptées à la conciliation travail-famille. En outre, l’absence de congés parentaux et de services de garde découragerait de nombreuses politiciennes et entraînerait un exode de ces dernières.  

Malgré certaines avancées telles que la quasi-parité sur les bancs du Parlement ou encore la grande représentation des femmes pour le poste de vice-premier.e ministre du Québec, les femmes seraient encore reléguées à des rôles secondaires sans véritable pouvoir décisionnel, en leur attribuant par exemple des tâches de porte-parole ou encore les fonctions honorifiques de gouverneur.e général.e ou de lieutenant.e-gouverneur.e.

Mme Richer appelle à une réflexion sur le chemin restant à parcourir pour atteindre une véritable égalité dans le monde politique québécois.

*Cet article s'inscrit dans le cadre de la semaine de l'égalité des genres qui s'est tenue du 17 au 23 septembre, visant à sensibiliser et promouvoir l'égalité dans divers secteurs.

Référence
https://www.ledevoir.com/lire/820793/sexe-pouvoir-elues-monde-hommes 

Source
https://editionslapresse.ca/collections/nos-livres/products/le-sexe-du-pouvoir