Valérie Tétreault, ex-joueuse de tennis canadienne et devenue en 2022 la première femme à diriger l’Omnium Banque Nationale, témoigne du manque de représentation des femmes dans le milieu du tennis et des défis rencontrés par celles-ci, rapporte La Presse.
Outre la sous-représentation des femmes dans les postes de gestionnaires et au sein des différents comités d’administration et de direction régissant le milieu du tennis, Mme Tétreault souligne le manque de parité chez les joueurs et les joueuses, notamment à partir de l’adolescence, ainsi que l’inégalité face aux récompenses reçues lors de victoires dans les tournois. En effet, en 2022, la championne du simple de l’Omnium Banque Nationale a remporté une bourse de 439 700 $ US alors que son homologue masculin s’est vu attribuer une bourse de 915 295 $ US. Ce n’est qu’en 2027 que l’égalité quant aux montants reçus sera atteinte au sein du tournoi.
Mme Tétreault évoque toutefois certaines avancées encourageantes, telles que la création d’un poste de directrice de l’avancement des femmes et des filles ainsi que l’atteinte de la parité au sein du conseil d’administration et du comité de direction de Tennis Canada (10 femmes sur 20 membres au total).
Mme Tétreault estime que l’atteinte de l’équité à l’échelle mondiale doit passer par la consolidation des organismes de tennis, en proposant par exemple la fusion de ceux-ci, ce qui pourrait équilibrer les revenus de diffusion et bénéficier à l’ensemble du sport.
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*Cet article s'inscrit dans le cadre de la semaine de l'égalité des genres qui s'est tenue du 17 au 23 septembre, visant à sensibiliser et promouvoir l'égalité dans divers secteurs.
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