Selon l’Organisation des Nations Unies (ONU), 170 000 travailleurs et travailleuses migrant.e.s vivraient au Liban, dont la majorité serait des femmes employées de maison. Leur quotidien s’est gravement détérioré depuis le début des frappes israéliennes fin septembre, rapporte France Info.
L’organisation internationale pour les migrations révèle que beaucoup de ces travailleuses furent abandonnées par leurs employeurs et employeuses qui auraient fui vers des zones plus sûres, les laissant ainsi sans aide ni ressources. D’autres furent enfermées dans leur maison.
L’organisation non gouvernementale (ONG) Kafa rappelle le statut déjà précaire de ces femmes, liées au système « kafala », un terme signifiant « parrainage » et désignant une organisation permettant à des employeurs et employeuses d’avoir accès à une main d'œuvre étrangère moins onéreuse. La plupart de ces femmes se retrouvent alors privées de passeport et dépendantes de leur « parrain », les rendant ainsi particulièrement vulnérables à l’exploitation. Nombre d'entre elles auraient été victimes de sévices psychologiques, physiques et sexuels.
Face à cette situation, des initiatives locales bénévoles se mettent en place, telles que l’ouverture de refuges temporaires ou encore l’organisation de groupes de soutien psychologique.
Source
https://www.un.org/fr/
https://www.iom.int/fr
https://kafa.org.lb/en/about
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