La jalousie est un processus émotionnel largement étudié, notamment dans le contexte des relations de couple monogames. Dans ce contexte, on l’associe souvent à l’image du triangle, composé du couple et d’une troisième personne perçue comme rivale, bien qu’il s’agisse d’un processus en réalité plus complexe, avec des composantes non seulement émotionnelles, mais aussi cognitives et comportementales.
Cette recension rassemble des études cherchant à caractériser les origines de la jalousie et à expliquer cette émotion, entre autres par des hypothèses neurobiologiques. Généralement perçue comme problématique, la jalousie est donc analysée comme nécessitant des changements chez la personne qui ressent cette émotion. Anciennement, la jalousie était davantage étudiée à travers la lentille binaire du « sexe biologique »; les théories postulant a priori que le la jalousie des hommes diffère de la jalousie des femmes. Notamment, une hypothèse basée sur des théories évolutionnistes avance que, dans un couple hétérosexuel monogame, l’homme vivrait davantage de jalousie face à l’infidélité émotionnelle de leur partenaire, alors que les femmes vivraient cette émotion face à l’infidélité sexuelle. Dans les études plus récentes, la jalousie est explorée de manière plus nuancée et dans une perspective socioconstructiviste.
Certain.e.s auteurs et autrices cherchent également à savoir si la jalousie diffère dans les couples monogames selon l’orientation sexuelle. De multiples études tentent aussi de caractériser ce qui différencie les vécus et les niveaux de jalousie au sein des relations monogames comparativement aux configurations de non-monogamie consensuelle (p. ex. polyamoureuses).
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