Au Québec, peu d’assurances couvrent les services de sexologie, malgré le fait que les sexologues soient des professionnel.le.s qualifié.e.s, capables de traiter une variété de problèmes tels que les traumatismes sexuels, la dysphorie de genre et la violence conjugale, rapporte La Presse.
Amélie Sauvé, présidente de l’Association des sexologues du Québec, déplore cette situation et lutte depuis des années pour que les compagnies d’assurance couvrent ces soins. Selon elle, les sexologues sont souvent perçu.e.e.s à tort comme des marchand.e.s de « sex toys » alors que leur profession consiste plutôt à intervenir dans des domaines complexes ayant un impact majeur sur la santé mentale et le quotidien des patient.e.s.
Le manque de couverture d’assurance est particulièrement problématique dans un contexte où l'accès aux services publics est limité par des listes d'attente, en raison du nombre insuffisant de sexologues dans le réseau. Environ 1200 sexologues agréé.e.s exercent au Québec, mais il y a un besoin urgent de plus de professionnel.le.s, déclare Joanie Heppell, présidente de l'Ordre professionnel des sexologues du Québec (OPSQ).
Pour sensibiliser les compagnies d’assurance et les chef.fe.s d’entreprise, l'Association des sexologues envoie des documents pour justifier la pertinence de ces services, mais les démarches sont lourdes pour des personnes déjà en détresse. Contactée par courriel, la compagnie Desjardins Assurances affirme offrir cette couverture si elle est demandée par les chef.fe.s d’entreprise.
Source
S.O.
Commentaires