Une étude de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill et de l’Université McGill a identifié plusieurs gènes responsables des grossesses môlaires, une anomalie où le placenta se transforme en tumeur, causant potentiellement un cancer placentaire, rapporte Radio Canada. 

Les grossesses môlaires touchent environ une grossesse sur 600 au Québec et se caractérisent par une prolifération anormale des cellules placentaires après la fertilisation, alors que l'embryon cesse de se développer, rendant ainsi la grossesse non-viable. Bien que la plupart des tumeurs placentaires soient bénignes, elles peuvent devenir malignes dans environ 15 % des cas, nécessitant des traitements comme la chimiothérapie et pouvant même mener à des métastases dans d’autres organes, comme ce fût le cas pour Elisabeth Lussier-Arpin, pour qui des métastases se sont développées dans ses poumons. 

Ces découvertes ouvrent la possibilité de tests génétiques pour identifier les personnes à risque de grossesses môlaires récurrentes et leur proposer par exemple le recours aux ovules de donneuses et donneurs sain.e.s, ce qui permettrait une grossesse sans complication spécifique. Par ailleurs, des structures comme le Réseau des maladies trophoblastiques du Québec (RMTQ) soutiennent ces patient.e.s en les accompagnant dans leur parcours médical, en offrant des consultations spécialisées et en les mettant en contact avec d'autres patient.e.s ayant vécu une expérience similaire.

Référence
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2119954/cancer-placenta-grossesse-molaire-tumeurs-foetus#:~:text=Bien%20que%20les%20tumeurs%20placentaires,m%C3%A9tastases%20dans%20d'autres%20organes.

Source
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0002929718303598?via%3Dihub
https://rmtq.ca/