Les couples canadiens sont de plus en plus nombreux à faire le choix de vivre séparément, tendance surnommée le « Living Apart Together » (LAT), et ce, malgré l’impact financier que cela peut engendrer, rapporte La Presse.
En effet, en 2021, 29 % des couples de 20 à 34 ans vivaient séparément, contre 18 % en 2011 selon Statistiques Canada. Ce phénomène est aussi visible aux États-Unis, où le nombre de couples mariés vivant séparément a augmenté de plus de 25 % entre 2000 et 2019, d’après les données recensées par l’étude « America’s Families and Living Arrangements » du Census Bureau.
Selon Sophie Mathieu, spécialiste principale des programmes à l'Institut Vanier et chercheuse affiliée à l’Université TELUQ, cette évolution reflète un changement des normes sociales, marquées par l’abandon des modèles familiaux traditionnels et la montée de l’hédonisme, de l’individualisme et de l’importance accordée à l’épanouissement personnel.
Le changement des modes de vie professionnelle, notamment avec l'essor du télétravail pendant la pandémie, aurait également renforcé cette tendance en offrant aux couples plus de flexibilité pour maintenir leur équilibre entre vie personnelle et professionnelle, tout en préservant leur indépendance et leur bien-être. Par exemple, les partenaires ayant chacun des enfants peuvent ainsi conserver leurs routines et leurs espaces personnels avec leurs enfants durant la semaine, tout en passant du temps de qualité tous ensemble la fin de semaine.
Référence
https://www.lapresse.ca/societe/2024-11-17/on-s-aime-mais-chacun-chez-soi.php
Source
s.o.
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