Une enquête menée par l'Associated Press révèle une augmentation de 50 % des plaintes pour inconduite sexuelle au sein du FBI au cours des quatre dernières années aux États-Unis, rapporte ABC News.
La nature des évènements signalés s’avère variée, allant de commentaires inapropriés, de harcèlement sexuel, à des agressions sexuelles, souvent commis par des agent.e.s envers des collègues ou des subordonné.e.s.
Pour tenter de résoudre cette crise, le FBI a mis en place plusieurs réformes, notamment la création d'une ligne d'assistance 24/7 et des formations renforcées pour ses agent.e.s. L'agence justifie l'augmentation des plaintes en partie par le fait que ces réformes auraient facilité le dévoilement des abus.
Cependant, ces mesures restent insuffisantes aux yeux de nombreuses victimes et défenseur.e.s des droits tels que Stacey Young, co-fondatrice du DOJ Gender Equality Network, un groupe de défense des employé.e.s qui a persuadé le ministère de la Justice d'adopter une nouvelle politique sur les inconduites sexuelles à l'échelle du ministère. En effet, les femmes au sein de l'agence demeurent hésitantes à dénoncer de peur de représailles ou de sanctions jugées trop légères. Le manque de transparence sur les enquêtes internes et la faible sévérité des sanctions, notamment pour les hauts responsables, nourriraient une culture de l'impunité et perpétueraient un environnement où les abus pourraient se poursuivre sans conséquence réelle.
Source
S.O.
Commentaires