Une étude menée en Australie a révélé des résultats inquiétants concernant la pratique de l’étranglement sexuel, ou « choking », chez les 18-35 ans, mettant en lumière des perceptions erronées sur la sécurité de cette pratique sexuelle, rapporte The Conversation.
L’enquête de 2023 souligne que 57 % des personnes participantes avaient déjà été étranglées pendant des relations sexuelles et que 51 % d’entre elles avaient elles-mêmes étranglé un.e partenaire. Cette haute prévalence pourrait être expliquée en partie par la croyance erronée selon laquelle l’étranglement peut être pratiqué en toute sécurité grâce à une pression modérée sur le cou, une communication adéquate entre les partenaires ou encore le fait de restreindre uniquement l’afflux sanguin plutôt que l’oxygénation.
Les risques liés à l’étranglement sexuel seraient toutefois bien présents, et ce, quelles que soient les mesures de précaution utilisées. En effet, même lorsque la pression semble faible, elle peut entraîner des dommages neurologiques considérables, notamment des lésions cérébrales, ainsi que des problèmes de circulation sanguine.
Les autrices de l’étude soulignent donc l’aspect primordial de campagnes de sensibilisation concernant cette pratique sexuelle.
Source
https://link.springer.com/article/10.1007/s10508-025-03097-3
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