À l’occasion de la World Pride, qui se tient du 17 mai au 8 juin à Washington), les communautés noires, latines, asiatiques et LGBTQ+, dont plusieurs groupes et organisations trans, se rassemblent pour célébrer et revendiquer leurs identités plurielles, dans un contexte où elles subissent des formes croisées de discrimination, rapporte ABC News.
Des figures comme Frankie Miranda, le premier président ouvertement gay de la Fédération Hispanique, et Susan Appleton, professeure des études du genre, des femmes et de la sexualité à la Washington University School of Law de St. Louis, insistent sur l’urgence d’une mobilisation politique. Les expert.e.s soulignent que les attaques à l’égard de ces communautés, amplifiées par les politiques de Trump, ne visent pas une seule identité, mais plusieurs, rendant ainsi nécessaire une réponse collective, inclusive et intersectionnelle.
Par ailleurs, la World Pride 2025 met l’accent sur les actions communautaires, telles que l’exposition d’édredons « Freedom to Be », réalisée par des personnes trans et exposée près du Capitole, qui rappelle l’importance de la mémoire, de la visibilité et du droit d’exister pleinement dans l’espace public.
Des inquiétudes sont exprimées quant à la sécurité des participant.e.s, en particulier les personnes immigrées ou venues de l’étranger, qui pourraient faire face à des contrôles policiers ou des restrictions aux frontières. Certains sponsors se sont retirés, témoignant de la pression politique et sociale qui entoure l’événement.
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