Alors que le virus du VIH-SIDA a été découvert il y a plus de 35 ans, les médecins ont constaté que les mentalités n’auraient pas changé et la population reste mal informée sur le virus de l’immunodéficience humaine. Selon un reportage de Radio-Canada, les personnes séropositives peuvent mener une vie normale, mais la stigmatisation est toujours en vogue, autant chez les porteurs.euses que les professionnel.les de la santé. En outre, les recherches et les traitements sont plus efficaces qu’auparavant. Si le traitement est bien suivi, il est possible de rendre sa charge virale très basse ou atteignant le zéro. Toutefois, un sentiment d’exclusion est vécu par les personnes séropositives.

Pour les porteurs.euses, il est difficile, par exemple, d’obtenir une assurance vie ou tout autre forme d’assurance. Au niveau social, ces personnes pourraient vivre une forme de blâme ou des réactions négatives de la part de l’entourage quand la nouvelle est apprise. En 2018, il arriverait encore que des personnes ne soient plus les bienvenues dans leur famille, comme au début de l’épidémie. Les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes sont plus à risque de contracter le virus et deux fois plus stigmatisés que le reste de la population séropositive.

Selon plusieurs expert.es, il faut encore contrer la stigmatisation en passant par l’éducation. Une campagne de sensibilisation à l’échelle nationale serait mise de l’avant bientôt.

Référence
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1149549/vih-sida-education-stigmatisation-medecins-seropositif-oak-tree-brian-conway-dtes 

Source
Non applicable