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Harcèlement sexuel : justice sociale pour Sandra Muller

7 juin 2018
Chloé Duchastel-Vassaramva
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Sandra Muller était de passage à Montréal, mardi. Journaliste et instigatrice du mot-clic #BalanceTonPorc elle avait invité les internautes à « balancer [leur] porc » sur Twitter. Comme de fait, le mouvement est devenu viral en France. Le but n’était pas de régler ses comptes sur les réseaux sociaux, mais de se rendre compte « qu’il y a plein d’autres [victimes] » en faisant, entre autres, allusions au cas de Gilbert Rozon au Québec, à partir des dénonciations faites en ligne.

Selon Sandra Muller, le système judiciaire devrait mieux protéger les victimes d’inconduites sexuelles et rendre plus simple la dénonciation de leur assaillant sans subir de représailles personnelles par la suite. Les cas de harcèlement sont vécus comme une pression violente et la peur de recevoir des messages haineux de toutes sortes cite la plupart des victimes à garder le silence. En faisant référence à sa propre situation personnelle de « trolls», Mme Muller explique que dès l’instant où une dénonciation se fait, il y a des pressions. D’ailleurs, elle est en procès pour dénoncer un cas de harcèlement vécu personnellement. Sandra Muller veut aider à mieux protéger les victimes contre ces répliques « trolls » et en faire un enjeu.

En outre, Mme Muller appelle les hommes à prendre leur place dans le débat #Etmaintenant. « Ça manque au mouvement, il n’y a pas trop de prise de parole des hommes. Il ne faut pas les exclure ». Malgré tout, la journaliste se réjouit du soutien et de l’encouragement reçus par des hommes à sa cause et son procès.

Référence
https://www.ledevoir.com/societe/529617/la-justice-doit-se-faire-sans-les-pressions

Source
Non applicable

harcèlement, Sandra Muller, #BalanceTonPorc, réseaux sociaux

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