Selon le journal Le Devoir, un procès a débuté à Riyad mercredi, en Arabie saoudite, accusant dix militantes saoudiennes pour la cause des femmes. Le juge de ce tribunal pénal n’a pas voulu préciser les charges pesant contre les détenues. Toutefois, selon une ONG, les militantes seraient inculpées sous la loi contre la cybercriminalité et accusées d’avoir contacté « des entités hostiles », dont des organisations luttant pour les droits de la personne.
Samah Hadid, directrice d’Amnesty International au Moyen-Orient précise la situation : « Les autorités vont inculper les militantes après les avoir maintenues en détention pendant près d’un an sans aucun accès à un avocat et les avoir soumises à la torture, aux mauvais traitements et au harcèlement sexuel […] Les autorités considèrent désormais la défense des droits des femmes comme un crime, ce qui constitue une escalade dangereuse dans la répression de l’activisme en faveur des droits de la personne ».
Des militant.es avaient aussi été arrêté.es en mai 2018, peu avant la levée d’une mesure interdisant les femmes de conduire en Arabie saoudite. Dont certain.es ont aussi combattu.es pour la levée du système de tutelle imposée aux femmes d’obtenir la permission d’un parent masculin. Ce qui les aurait menés en être traités comme des traîtres, mais certain.es ont été relâché.es depuis.
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