Selon Radio-Canada, le syndrome des ovaires polykystiques serait l’une des causes d’infertilité les plus courantes mondialement, et il concernerait 5 à 15 % des personnes. Les origines de celui-ci seraient inconnues, et bien que quelques symptômes pourraient être traités, aucune médication ciblerait les causes de la maladie.
Toujours d’après Radio-Canda, des scientifiques des États-Unis auraient récemment découvert que 50 % des individus vivant avec le syndrome des ovaires polykystiques détiendraient des variations d’un gène lié à la production de la testostérone, ce qui expliquerait les symptômes les plus récurrents du syndrome.
Ce gène en question serait appelé DENND1A, et aurait un grand rôle de régulation de la production de testostérone. Alors que la testostérone serait présente uniquement en petite concentration chez les femmes, cette hormone demeurerait très importante pour le fonctionnement du cycle ovarien, tel que mentionné dans l’article de Radio-Canada.
De plus, se démarquant des études précédentes, les scientifiques auraient mis en lumière, grâce à cette recherche, l’aspect héréditaire du syndrome.
Cette avancée pourrait être très aidante pour le futur. En effet, elle pourrait permettre de déterminer l’une des causes de la maladie, de développer un test de dépistage génétique fiable, de servir de cible thérapeutique, ainsi que de réfléchir à des nouvelles pistes de solutions pour contrer cette cause d’infertilité.
Référence
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1167714/ovaires-polykystiques-gene-infertilite-femmes-syndrome
Source
https://academic.oup.com/jcem/advance-article-abstract/doi/10.1210/jc.2018-02496/5481046
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