Dans un article à propos du décès d’un poupon dans lequel une sage-femme aurait été impliquée, publié il y a deux semaines dans le Journal de Québec, les propos rapportés de l’avocat Marc Boulanger auraient discrédité la profession de sage-femme et questionné sa pertinence dans notre réseau de santé. Ainsi, le Regroupement des Sages-femmes du Québec (RSFQ) a publié un communiqué afin de briser les mythes entourant le métier.
D’abord, contrairement à ce que Me Boulanger aurait avancé, la profession de sage-femme aurait été légalisée il y a de cela 20 ans, non pas en raison d’un agenda politique, mais bien pour répondre aux besoins explicités par les familles québécoises. Les services offerts par ces professionnelles feraient partie intégrante du réseau de la santé, ceux-ci étant d’ailleurs couverts par la RAMQ, bien que leur accessibilité soit toujours restreinte selon les régions. D’après la présidente de la Fédération des professionnèles - CSN, douter des compétences des sages-femmes reviendrait à douter du libre-arbitre des personnes quant au choix du type de suivi désiré pour leur maternité.
Pour être sage-femme, il faut une formation universitaire de plusieurs années, sans compter qu’un ordre professionnel encadre leur pratique. Ainsi, la sécurité serait assurée lors d’un suivi avec un sage-femme comme pour les autres professionnel.le.s de la santé, mais la méconnaissance et la remise en question de leur légitimité nuirait toujours à la profession, ce que la présidente du RSFQ déplore.
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Non applicable
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