Des chercheur.e.s amorcent un projet-pilote pour étudier le potentiel thérapeutique de la réalité virtuelle en sexologie clinique, peut-on lire sur le site Actualités UQAM. Plus spécifiquement, ces sexologues souhaitent établir s’il est possible de traiter l’aversion sexuelle en utilisant la réalité virtuelle.

Selon les données, 4 à 5 % des femmes et environ 2 % des hommes souffriraient d’aversion sexuelle. Ce trouble sexuel est défini par un dégoût ou une phobie de la sexualité et se caractérise par différents symptômes, dont des palpitations, des difficultés respiratoires et même, dans les cas plus sévères, des vomissements.

David Lafortune, professeur du Département de sexologie de l’UQAM, indique que ce projet sur lequel il travaille reprend les techniques classiques utilisées en thérapie cognitivo-comportementale. Il s’agit de présenter aux personnes des stimuli sexuels graduellement, jusqu’à en arriver à une désensibilisation et à une diminution des symptômes.

« Les résultats escomptés valideront le potentiel de la réalité virtuelle afin de mieux comprendre les perturbations touchant la fonctionnalité sexuelle, pour éventuellement offrir aux personnes vivant de l’aversion sexuelle de nouvelles expériences d’apprentissage au bénéfice de leur épanouissement et de leur bien-être sexuels », explique M. Lafortune.

Référence
https://www.actualites.uqam.ca/2019/la-realite-virtuelle-pour-traiter-aversion-sexuelle

Source
Non applicable