Le Devoir rapporte que quatre ans après avoir subi du harcèlement sexuel lors de son initiation universitaire, Kimberley Marin – une ancienne étudiante de l’École de technologie supérieure (ETS) – a finalement reçu des excuses publiques de la part de l’établissement.

« Au nom de l’ETS, je veux transmettre mes plus sincères excuses à Mme Marin. Ce malheureux épisode a mis en lumière des manquements de notre organisation à l’égard du traitement des plaintes de harcèlement », a exprimé François Gagnon, le directeur de l’université.

Sur les ondes de Radio-Canada, le 15 octobre 2019, Kimberley Marin s’était dite déçue de ne pas recevoir d’excuses de la part de l’ETS. L’organisation avait pourtant été reconnue coupable par la Commission des droits de la personne de ne pas avoir offert « un milieu exempt de discrimination et de harcèlement » et avait dû verser 34 500 $ en dommages matériels, moraux et punitifs à la jeune femme.

« Maintenant que je sors la décision publiquement, c’est là qu’ils s’excusent? Oui, je les accepte, leurs excuses, mais avec un pincement. Pourquoi ne l’ont-ils pas fait dès le départ? », se questionne Mme Marin.

Deux ans après les débuts du mouvement #metoo, il reste à espérer que ce cas amènera d’autres universités à faire preuve de vigilance par rapport au harcèlement sexuel et à offrir un milieu non discriminatoire.

Référence
https://www.ledevoir.com/societe/564812/l-ets-s-excuse-aupres-d-une-etudiante-harcelee-sexuellement-lors-d-une-initiation-en-2015 
https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/tout-un-matin/segments/entrevue/138124/deux-ans-me-too-moi-aussi-violence-sexuelle-harcelement-kimberly-marin 

Source
Non applicable