Au lieu de contester le concept de « corps parfait », il est mentionné à quelques reprises qu’il est impossible d’avoir un corps parfait, que ce dernier comporte toujours des qualités et des défauts. Souligner la présence de « défauts » perpétue l’idée que ces derniers sont nécessairement négatifs, alors qu’ils ne représentent que des différences entre les corps.

Des généralisations et des raccourcis sont aussi utilisés pour présenter des idées. Par exemple, il est indiqué qu’ « une personne qui subit du skinny shaming peut en souffrir émotionnellement, bien sûr, mais contrairement aux personnes victimes de grossophobie, elle ne risque pas de voir ses droits fondamentaux atteints. Comme l’explique la Dre Léonard, ''une personne victime de skinny shaming ne sera pas limitée dans ses déplacements, ne verra pas ses chances d’obtenir un emploi diminuer, ne recevra pas un service moindre dans un restaurant, ne subira pas de jugement par rapport à sa personnalité'' ». Bien que cette affirmation peut s’appliquer pour certaines personnes, elle ne peut être généralisée à tous et à toutes, en plus de ne comporter aucune explication ou source à l’appui.

Aussi, malgré la volonté de lutter contre les standards de beauté, un article porte entièrement sur ces derniers, à titre descriptif, en étalant des jugements sur les styles vestimentaires au fil des époques.

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