Le 28 septembre marque la Journée mondiale pour le droit à l’avortement, un droit encore fragile en 2021. 

L'interruption volontaire de grossesse (IVG) au Canada n’est plus un crime depuis 1988, mais a seulement été retirée du Code criminel en 2019. Elle est maintenant considérée comme un soin de santé, garanti par la Loi canadienne sur la santé.

Un droit fragile puisque rappelons-le, un projet de loi fédéral nommé Loi sur les enfants non encore nés victimes d’actes criminels a été d’abord adopté, puis finalement rejeté en 2008. En 2018, on comptait près de trente groupes anti-choix au Québec. 

Bien qu’il y ait une cinquantaine de cliniques et hôpitaux au Québec qui pratiquent l’IVG, il peut être difficile pour certaines personnes d’y avoir recours, notamment pour celles qui se retrouvent dans des régions éloignées et parce que les délais d’attente peuvent être longs. 

En 2018, la pilule abortive pour les grossesses de neuf semaines et moins a été approuvée au Québec. Toutefois, selon des chercheuses de l’Université Laval, elle serait moins accessible au Québec qu’ailleurs au Canada. Cela pourrait s’expliquer par « une formation des médecins mal adaptée, des normes de pratiques confuses et exagérées ainsi qu’un manque d’infirmières ».

À l’occasion de la Journée mondiale pour le droit à l’avortement, le Regroupement des femmes de la région de la Capitale-Nationale organise une mobilisation devant le consulat des États-Unis. Cet évènement se veut un moment de solidarité pour les personnes qui doivent avoir recours à une IVG ici et ailleurs dans le monde. Pensons notamment à celles qui habitent au Texas, où l’avortement est devenu presque impossible.

Pour consulter l'évènement, cliquez ici. 

Sources
http://cdeacf.ca/evenement/2021/09/28/journee-mondiale-droit-lavortement-rassemblement-micro 
https://www.facebook.com/events/557788302165348 
https://spgq.qc.ca/journee-mondiale-droit-avortement/