Objectives
1- Évaluer l’expérience sexuelle féminine dans un cadre développemental.
2- Comprendre les liens entre la sexose, la genralité, les anxiétés sexuelles et non sexuelles et leurs interférences sur la fantasmatique et la réalité sexuelle.
3- Conceptualiser la mise en place d’un cadre thérapeutique pertinent.
4- Saisir l’importance de la régulation du contre-transfert du thérapeute pour le processus sexoanalytique.
Trainer
Joanne Lépine, Infirmière, sexologue, sexoanalyste et psychothérapeute, Directrice de la Clinique de Médecine Sexuelle Concorde depuis 1986 et pionnière de l’approche multidisciplinaire des troubles sexuels à Laval
Language
Français
Organization
Association des sexologues du Québec (ASQ)
Location
Collège Montmorency
475 Boulevard de l'Avenir, Laval, QC H7N 5H9
Cost
Membres réguliers : 175$
Membres étudiants ou retraités : 100$
Non-membres de l’ASQ : 225$
Rabais disponibles si inscription à plus d’une formation
Accreditations
Cette formation est reconnue par l’Ordre professionnel des sexologues du Québec et par l’Ordre des psychologues du Québec.
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Description
Depuis la publication de « Protoféminité et développement sexuel» (Crépault, 1986), la sexoanalyse supporte l’hypothèse que l’anxiété de réengloutissement est plus impérieuse chez l’homme. Cette anxiété serait responsable de sa plus grande difficulté à investir l’intimité avec la femme et fragiliserait son identité de genre. Contrairement au garçon, pour la fille la fusion avec la mère n’est pas une menace à sa féminité puisqu’elle n’a pas à changer de modèle pour consolider son identité de genre. En l’absence de risque de « contamination intersexuelle », la gestion des besoins fusionnels serait plus facile pour la fille. La femme utiliserait donc, moins que l’homme, la sexualité de manière défensive. De mon expérience clinique, des femmes « modernes » et « autonomes » ont développé des pulsions d’individuation en adoptant des composantes dites masculines. J’émets l’hypothèse qu’en présence de fortes pulsions d’individuation, les anxiétés de réengloutissement sont plus marquées, et ce, sans distinction du genre. La sexualité de la femme au XXI siècle en est-elle modifiée? Force est de constater que, la sexoanalyse tient ses références de la civilisation occidentale et ce que l’on considère comme un comportement féminin approprié varie considérablement d’une époque à l’autre et d’une culture à l’autre. « Poussée à s’individualiser, la femme moderne doit déployer une bonne dose d’agressivité d’affirmation. Sur ce plan, l’écart entre les sexes a tendance à s’amenuiser » (Crépault, 1997, p. 62).
Nous discuterons de la vie sexuelle chez la femme actuelle, des anxiétés sexuelles spécifiques à son sexe, des aménagements possibles d’Éros pour les apaiser et dont le prix à payer s’inscrit souvent dans les sexoses.
Image originale : Flickr.com/Thomas Hawk - Photo modifiée par Les 3 sex*