Le 4 novembre 2019, Emma Watson affirmait « I’m very happy being single. I call it being self-partnered » en réponse à une question sur son statut relationnel (British Vogue, 2019).
Sa réponse, surprenante paraît-il (?), a rapidement fait le tour des médias et a provoqué, chez plusieur.e.s, une réflexion. C’est dans ce contexte que Les 3 sex* a amorcé la sienne et ainsi pris la décision d’inviter sa communauté à s’exprimer sur la réalité des différentes représentations du célibat.
Qu’il soit volontaire ou involontaire, le célibat constitue une réalité particulière dans un monde où le modèle du couple, généralement hétérosexuel, cisgenre et monogame, domine les configurations relationnelles.
De façon implicite, cette domination suggère que le célibat n’est qu’un statut temporaire et que chaque personne célibataire sera éventuellement en couple. Si ce n’est pas le cas, elle en sera malheureuse. L’idée de vivre son célibat, sans chercher activement à mettre fin à cette situation, provoque de la surprise, de l’incompréhension et même de la méfiance. Méfiance d’autant plus grande si ce célibat « volontaire » est vécu par une femme.
Par le biais d’une chronique étoffée de plusieurs témoignages, nous tentons donc d’explorer et de démythifier le sujet.
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