L’ONU dénonce l’interdiction d’accès aux interruptions de grossesse ayant cours dans plusieurs États des États-Unis, tels qu’au Texas, en Alabama, en Ohio et en Louisiane, en raison de la COVID-19. Les seules interventions approuvées seraient celles qui sont « jugées immédiatement nécessaires sur le plan médical ».
D’après la vice-présidente du Groupe de travail de l’ONU sur la discrimination à l’égard des femmes, Elizabeth Broderick, ce frein aux soins de santé sexuelle et reproductive est dangereux à la fois pour les personnes à qui il s’adresse, mais également pour l’ensemble de la population. En effet, certaines personnes pourraient devoir enfreindre les règles de confinement afin d’avoir accès à des services d’interruption de grossesse dans un autre État que le leur.
L’ONU dénonce l’exacerbation des inégalités systémiques et la contreproductivité face à la COVID-19 causée par l’agenda de ces États conservateurs. Une lettre a d’ailleurs été adressée au gouvernement américain, insistant sur l’importance de l’accès aux interruptions de grossesse et aux divers soins de santé sexuelle et reproductive, et ce, de manière légale et sécuritaire.
Référence
https://news.un.org/fr/story/2020/05/1069602
Source
Non applicable
Commentaires