broadly/Zackary Drucker – Photo modifiée par Les 3 sex*

11 octobre : Journée internationale du coming out

9 octobre 2020
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Le 11 octobre marque la Journée internationale du coming out. Cette journée spéciale est soulignée dans plusieurs pays du monde, dont le Canada, les États-Unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Croatie, la Nouvelle-Zélande et l’Australie.

La Journée internationale du coming out, célébrée depuis 1988, est l’occasion de soutenir les personnes LGBTQ+ qui souhaitent afficher publiquement leur orientation sexuelle ou leur identité de genre.

Des associations de défense des personnes issues de la diversité sexuelle profitent de l’occasion pour dénoncer l’homophobie et l’hétéronormativité qui font en sorte que certaines personnes ne se sentent pas suffisamment en sécurité pour sortir du placard.

Marie Houzeau, la directrice générale de l’organisme GRIS-Montréal*, estime que les restrictions en lien avec la COVID-19 ajoutent « une couche de complexité » au processus de coming out de certain.e.s jeunes. « Ce moment de révélation de soi est stressant en général, mais la situation actuelle peut accentuer l’anxiété. Si le coming out de l’adolescent.e est mal accueilli par les parents, la situation à la maison risque d’être tendue. À cause des mesures de confinement, l’ado pourrait se retrouver sans plan B si la révélation ne se passait pas bien et ainsi ne pas pouvoir recevoir de soutien de la part de sa famille élective et de ses ami.e.s », a-t-elle expliqué à Les 3 sex*.

À un.e jeune qui demanderait comment faire un coming out dans le contexte actuel, Mme Houzeau suggérerait d’essayer d’imaginer des scénarios qui pourraient survenir après le dévoilement. Elle conseillerait également de réfléchir à des façons de prendre soin de soi en cas de réactions négatives de l’entourage.

« Quand on envisage de faire un coming out, il est toujours bon de se poser plusieurs questions. Et je crois qu’en ce moment, ces questions doivent être posées de façon plus profonde que normalement », a dit la directrice de GRIS-Montréal, avant d’ajouter que les jeunes LGBTQ+ peuvent utiliser au besoin différentes ressources d’aide leur étant destinées, dont Interligne.

* Malgré le contexte actuel, le GRIS-Montréal continue de faire des présentations dans les écoles pour démystifier la diversité sexuelle. Pour respecter les mesures sanitaires, certaines des présentations sont faites virtuellement. L’organisme a aussi publié récemment La transphobie, c’est pas mon genre, un guide visant à mieux faire connaître la réalité des personnes trans et non binaires, cliquez ici pour le consulter.

Sources
Les 3 sex*
http://mccsf.org/events/coming-out-day-october-11/

affirmation de soi, identité sexuelle, fierté, queer, diversité, inclusivité, respect, discrimination, droits de la personne, coronavirus, isolement

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